
Classement des casinos en France
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Parcours patrimonial
L’histoire de Divonne-les-Bains se divise en trois périodes fascinantes. La première période, du Moyen-Age jusqu’au XIXe siècle, témoigne du développement de la cité, qui s'épanouit au rythme de la vie agricole et artisanale. En 1849, un tournant décisif se produit avec l’ouverture du centre hydrothérapique, bouleversant totalement le visage de Divonne-les-Bains. Rapidement, la bourgeoisie et l’aristocratie européenne choisissent cette ville comme destination de séjour, profitant de cures bienfaisantes qui attirent une clientèle aisée. Pour répondre aux exigences de cette patientèle, toutes les infrastructures nécessaires à leur accueil sont alors bâties avec soin. Cependant, la Seconde Guerre mondiale fragilise largement l’activité thermale, mettant à l’épreuve toute cette évolution. Néanmoins, après 1945, un homme visionnaire, Marcel Anthonioz, qui devient maire puis député, se lance dans un projet ambitieux, misant sur l’ouverture d’un nouveau casino qui redynamisera la ville. Cette balade à travers les lieux témoins de Divonne-les-Bains vous permettra d’en apprendre davantage sur l’histoire fascinante du thermalisme de la région. Ce parcours vient compléter la visite des sources d’eau qui sont à la fois naturelles et historiques. À travers ce parcours patrimonial, l’Office de tourisme et l’équipe municipale de notre belle ville ont souhaité vous permettre de découvrir, lors d’une agréable promenade de deux heures, le patrimoine remarquable de notre cité thermale ainsi que ses trésors cachés. Ce parcours est le fruit d’une collaboration étroite entre le service culturel et les associations patrimoniales locales. En partant de la place de l’Office de tourisme et en longeant la rivière Divonne, ou en explorant les petites ruelles pittoresques, vous aurez l'opportunité de sentir l’âme de Divonne-les-Bains ainsi que les lieux qui ont forgé son histoire et sa réputation au fil des siècles. Bonne balade et profitez de ce voyage à travers le temps !
Aqueduc Gallo-romain
C’est pour alimenter la nouvelle colonie de cavaliers vétérans des armées de Jules César, en 45 av. J.-C., que l’aqueduc fût créé. Il permettait d’amener les eaux des multiples sources de Divonne vers Novio Dunon, la future Nyon. Ce chef-d'œuvre d'ingénierie antique témoigne de la maîtrise des Romains dans l'art de l'hydraulique et reste un symbole de leur influence durable sur la région.
Un tronçon de cet aqueduc emblématique subsiste au cœur de Divonne, offrant un aperçu fascinant de l'ingénierie romaine. Avec son conduit à fond plat, large de 90 cm, et ses parois verticales, il est doté d’une voûte de 80 à 90 cm de haut, caractéristique des réalisations de cette époque. Cet aqueduc était en effet conçu pour couvrir les besoins en eau de pas moins de 25 000 personnes. Imaginez le flux vital de l'eau qui circulait à travers ce monument, nourrissant ainsi la population de l'époque !
Le Lac
En 1960, le Conseil Municipal prend une décision audacieuse en décidant de creuser un plan d’eau de 45 hectares, suivant le projet ambitieux de Jean Debaud. Inauguré en 1963, sa mise en eau s’achèvera en 1964, dotant ainsi la ville d’un élément touristique de premier ordre, venant compléter l’offre existante de loisirs. Ce lac deviendra rapidement un lieu de détente et de loisirs prisé, attirant des visiteurs de toute la région.
Sur ses eaux se développent ainsi de multiples activités nautiques : planches à voile, canoë, ski nautique, aviron et bien plus encore. Un club nautique, un port circulaire, ainsi qu'une plage de sable font de cet espace un pôle d’attraction incontournable pour les amateurs de loisirs aquatiques. Par ailleurs, le lac de Divonne-les-Bains joue un rôle écologique important en apportant de l’eau à la rivière Versoix, avec un débit impressionnant de 140 litres en moyenne par seconde pendant 274 jours par an, contribuant à l’équilibre des écosystèmes locaux.
Le Golf
Le projet de créer un golf à Divonne a germé au sein de la société des Bains bien avant la première guerre mondiale. L’examen du projet, repris dans les années 20 par M. Nokowsky, architecte-paysagiste, amena des conclusions très favorables qui conduisirent à la réalisation de ce projet ambitieux. Ce golf, conçu dans un cadre naturel exceptionnel, allait rapidement devenir un lieu de rencontre pour les amateurs de ce sport.
Un ensemble d’atouts permit de prendre la décision de créer le golf : un terrain vallonné traversé par de nombreux ruisseaux, la présence de grands hôtels, de l’établissement thermal, du casino et la Société des Nations, nouvellement créée à Genève, qui attirait de nombreux visiteurs. Dès son ouverture en 1931, le golf de Divonne va attirer une clientèle internationale, et les différentes compétitions organisées, telles que les championnats de France en 1943, 1975, 1979, ainsi que le championnat du monde par équipe de 1976, développeront considérablement sa notoriété.
Hippodrome
Créé en 1965, près du lac nouvellement creusé, l’hippodrome devient rapidement un lieu incontournable de la vie estivale divonnaise. Deux séries de courses s’y déroulent chaque été : meeting de trot et galop. Chaque course attire un grand nombre de spectateurs, en majorité venus de Suisse, apportant une ambiance festive et animée à l’événement. De plus, un practice de golf ainsi qu'un compact ont été installés sur le terrain central, optimisant ainsi l’utilisation de cet équipement multifacette.
L’Eglise Saint Etienne
En 1777, l’église de Divonne est en très mauvais état. L’Abbé Montanier de Vens songe à la rénover, mais devant le coût trop important de l’opération, il renonce et décide de faire édifier une chapelle en bois, un compromis pour répondre aux besoins de la communauté. Ce n’est qu’en 1834 que la construction de la nouvelle église débute, un projet qui durera quatre longues années. Finalement, en 1839, elle sera consacrée à Saint-Etienne, marquant ainsi un tournant important dans l’histoire religieuse de la ville.
Le Casino
La construction du casino va de pair avec le développement des activités liées au thermalisme, illustrant le lien indissociable entre ces deux secteurs. En 1900, Fernand Branchu, Maire de Divonne, adresse au ministre de l’intérieur sa demande « d’ouvrir un cercle et d’installer un appareil dit des petits chevaux » dans le casino en construction, montrant ainsi l'engouement pour les jeux d'argent. La société immobilière et d’exploitation du casino est autorisée, dès 1912, à ouvrir temporairement au public des locaux spéciaux, distincts et séparés, pour pratiquer des jeux tels que le baccara, la boule, le whist, et d'autres jeux de cartes.
Malheureusement, la salle de jeux fermera en 1934. Ce n'est que 20 ans plus tard, sous l’impulsion de Marcel Anthonioz, que le casino aura une seconde chance et ouvrira à nouveau ses portes. En 1957, le casino est transféré dans ses nouveaux locaux actuels, où son succès se confirmera. Il sera le premier casino de France entre 1961 et 2000 et reste aujourd’hui l’un des premiers dans le pays, attirant de nombreux visiteurs en quête de divertissement et de luxe.
L’Usine électrique
La demande de construction d’une usine électrique le long de la Versoix remonte à l’année 1900. Les ingénieurs Etraz et Lionne établirent un barrage en aval du village, de manière à obtenir une chute d’eau assez élevée, illustrant les progrès techniques de l'époque. C’est le 1er décembre 1901 que l’éclairage public par l’électricité est enfin inauguré, apportant une véritable révolution dans la vie quotidienne. Les maisons ainsi que les rues du village et des hameaux environnants sont désormais éclairés, transformant ainsi les nuits sombres en moments de convivialité.
Cette usine fonctionnera indépendamment jusqu’à la Seconde Guerre mondiale et fournira de l’électricité jusqu’aux années cinquante. Elle alimentait notamment le casino, les grands hôtels et le golf, devenant essentielle à leur fonctionnement. L’usine sera utilisée pour recharger les batteries de secours chargées d’alimenter ces installations jusqu’en 1992, témoignant ainsi de son importance dans l’histoire moderne de Divonne.
Théâtre
Construit en 1904, le petit Théâtre de Divonne est une salle à l’italienne, au décor rouge et or, offrant 260 places. Grâce à une acoustique remarquable, il permet aux spectateurs de profiter pleinement des représentations. Ce théâtre est devenu un lieu privilégié pour partager les plaisirs de la musique de chambre et d'autres spectacles, contribuant ainsi à la vie culturelle vibrante de la ville.
Le Temple
En 1869, une société civile de la chapelle réformée évangélique de Divonne est créée afin d’acquérir un terrain et de construire un édifice dédié à l’exercice du culte réformé évangélique. L’édifice, dessinée par l’architecte Ernest Cramer, sera inauguré le 30 octobre 1870, marquant une étape importante pour la communauté locale. Bien que de taille modeste, le temple est bien proportionné et offre un espace de recueillement essentiel. Son architecture et son clocher élancé lui donnent un charme particulier qui attire de nombreux fidèles et visiteurs.
Le tilleul de la solidarité et de la fidélité
Certains arbres ont un rôle tout particulier, très noble : les arbres commémoratifs ! Leur rôle est de maintenir vivant le souvenir d’un événement souvent heureux. L’un d’entre eux, particulièrement cher au cœur des Divonnais, est un tilleul centenaire situé place de l’Eglise. Ce tilleul se distingue des platanes de la place par sa beauté et sa majesté. Sa plantation, à 10 mètres de la fontaine octogonale, commémore le congrès de la mutualité de l’Ain qui s’est tenu à Divonne le 25 juin 1913, ancrant ainsi la mémoire collective dans le cœur de la ville.
La société de Secours Mutuelle, ancêtre des mutuelles
Une « Société de Secours Mutuels » fut créée à Divonne en 1877, avec un lancement officiel ayant lieu le 10 novembre 1878. Ce modèle de solidarité a permis à de nombreuses familles locales de bénéficier d'un soutien mutuel en cas de besoin. Le registre de ses délibérations, couvrant la période de 1878 à 1998, a été soigneusement préservé et protégé par Marc Dubout, petit-fils du secrétaire membre du bureau fondateur, qui portait les mêmes nom et prénom. Le dernier Président fut Philippe Rochat et le trésorier Jean Prost, des figures emblématiques de cette aventure humaine.
De nombreux événements sont relatés dans ce registre : anniversaires, évolutions, règlements, et bien d’autres. On notera par exemple : le coût de la première cotisation fixé à 1 franc, la création en 1925 de la Caisse Mutuelle d’Assurance Chirurgicale de Divonne par François Cretin, les repas communs à l’Ecu de France, les six années de silence de 1914 à 1920 à cause de la guerre, etc. La sécurité sociale pour les salariés et les mutuelles professionnelles sont issues de cet esprit mutualiste qui perdurera jusqu’au 12 octobre 1998 pour être fondue dans la Mutuelle du Pays de Gex, actuellement présidée par Jean Vanier.
Aujourd’hui, environ 33 millions de personnes seraient affiliées aux mutuelles françaises, dont les principes de fonctionnement sont toujours fondés sur les valeurs de solidarité, liberté, démocratie et engagement mutualiste. Les mutuelles locales gèrent des actions de solidarité sur leur bassin de vie. Elles font également office de relais d’information pour les mutuelles départementales et agissent ponctuellement en complémentarité avec ces dernières.