
Classement des casinos en France
1
|
Jusqu'à €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
|
2
|
Coffret de bienvenue €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
|


Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Avec le PMU et La Française des jeux, les casinos sont l'un des monopoles sur les jeux en France ; de ce fait, il s'agit d'une industrie très réglementée et surveillée. Depuis quelques années, cette activité se concentre entre quelques grands groupes. Les casinos ne sont pas seulement des lieux de divertissement, mais ils sont aussi des complexes offrant des spectacles, des restaurants raffinés et des espaces de jeux variés. Le glamour qui les entoure attire une grande clientèle, avide de sensations fortes et de possibilité de gains importants.
Les premiers casinos modernes au XIXe siècle sont souvent des baraques en bois démontées au début et à la fin de chaque saison, notamment déployées dans les stations de villégiature. Ces établissements avaient pour vocation de rassembler la noblesse et la bourgeoisie pour des soirées ludiques et élégantes, où les jeux de cartes et de hasard étaient en vogue. « Puis la multiplication des usages et le désir d'afficher dès l'extérieur le standing de l'établissement conduisent les propriétaires vers de véritables folies architecturales », représentant des édifices emblématiques de l'architecture des stations balnéaires.
Pour contenir les jeux d'argent et garantir la sécurité des joueurs, Napoléon prend le décret du qui interdit toute maison de jeux de hasard dans l'étendue de l'Empire, avec des exceptions pour les lieux de repos. Ce cadre légal a favorisé l'apparition de casinos dans diverses stations balnéaires, les transformant en pépinières d'activités ludiques et festives. Les casinos se sont donc progressivement mutés en Centres de loisirs, offrant des spectacles, de la musique live et divers événements tout au long de l'année.
Le premier casino voit le jour en 1822, à Dieppe, constitué sous l'égide de l'architecte Pierre Châtelain. Les activités de casino commencent véritablement à partir de 1834, transformant la ville en une véritable destination de jeux. En 1823, l'Hôtel Guilland est construit à Aix-les-Bains, cherchant à se positionner en tant que casino, un projet qui sera concrétisé avec le Casino Grand-Cercle en 1849. De même, en 1825, à Boulogne-sur-Mer, le Palais de Neptune est érigé, combinant casino et bains de mer, attirant ainsi une clientèle en quête de plaisirs variés.
Les villes comme Saint-Malo en 1839, Trouville en 1845 et Pornic en 1853 se succèdent pour accueillir les premiers casinos de France. Ces établissements ouvrent la voie à une ère de divertissement à la française, où le luxe et l’élégance caractérisent l'expérience des joueurs. Ce début d'activité a favorisé le développement de l'industrie du jeu, participant à l'essor économique de ces régions.
La loi du régule les jeux de hasard dans les cercles et les casinos des stations balnéaires, prioritaires pour une clientèle fortunée, permettant de profiter de moments de détente loin des soucis financiers quotidiens. Cette réglementation vise à protéger les plus modestes, afin d'éviter qu'ils ne dilapident leurs économies dans des jeux de hasard. Les constructions de casinos sont souvent liées à des projets immobiliers de grande envergure, souvent en partenariat avec des compagnies ferroviaires, favorisant ainsi le développement économique local en attirant des touristes.
La loi de 1919 interdit les jeux de hasard dans un rayon de 100 km autour de Paris, tout en étendant les autorisations décrites en 1907 aux stations de tourisme, ce qui permet la réouverture de plusieurs casinos aux abords de la capitale. Le décret du autorise les stations thermales à moins de 100 km de Paris à détenir un casino, ce qui assouplit les restrictions précédentes, notamment le jeu de la boule, qui reste cependant interdit. Cela a permis la renaissance de certains casinos, comme celui d'Enghien-les-Bains, situé à une vingtaine de km de la capitale.
En France, l'exploitation des casinos est réservée aux stations balnéaires, thermales et climatiques. Législation rigoureuse encadre cette industrie, les acteurs principaux étant les agglomérations de plus de 500 000 habitants disposant d'une scène artistique solide, financée en partie par l'État. Cette structure est définie par des réglementations rigoureuses, garantissant la sécurité et l'intégrité des jeux, ainsi que la satisfaction des clients. La profession est régulée par le ministère de l'Intérieur et le ministère des Finances, assurant un contrôle serré sur les opérations des casinos.
Les autorisations d'exploitation des jeux sont délivrées par le ministère de l'Intérieur, après approbation par les collectivités territoriales. Ce processus implique une mise en concurrence des candidats à l'exploitation, garantissant ainsi une transparence dans les choix. Un cahier des charges fixe les conditions d'exploitation du casino, établissant des normes d'éthique et de fonctionnement. Il est essentiel que les établissements de jeu respectent la réglementation en vigueur, garantissant une expérience de jeu sécurisée et agréable pour les visiteurs.
Les casinos doivent avoir un directeur responsable, aidé par un comité de direction. Les membres de cette équipe sont chargés d'assurer le respect des réglementations relatives aux jeux de casino, énoncées dans les décrets et arrêtés encadrant leur fonctionnement. Toute personne travaillant dans un casino doit être agréée préalablement par le ministère de l'Intérieur, garantissant ainsi des standards d'intégrité pour tous les employés. Le cadre juridique impose également un âge minimum d'admission de 18 ans, assurant une protection adéquate pour les jeunes joueurs.
En conséquence, le marché des casinos en France est fortement régulé par l'État, qui impose des normes strictes pour préserver l'intégrité et la sécurité des jeux. Le syndicat des casinos de France participe également à cette régulation, ayant pour but de protéger les clients des abus potentiels. Les réglementations en place visent ainsi à garantir que le marché fonctionne de manière éthique, assurant un milieu de jeu sûr et responsable pour tous.
La compétence de l'autorité s'étend à divers services de jeu en ligne, imposant des normes strictes pour favoriser un environnement de jeu équitable. L'ANJ garantit que seuls les opérateurs conformes aux réglementations peuvent offrir des services de casino en ligne, permettant de protéger les intérêts des joueurs tout en maintenant l'honnêteté et la transparence dans les opérations.
Depuis l'arrêté du , les différentes catégories de jeux de casino ont été unifiées, permettant une plus grande mixité dans les espaces de jeu. Les clients peuvent ainsi profiter d'une expérience de jeu plus riche, avec une variété d'options allant des machines à sous traditionnelles aux jeux de table diversifiés, le tout dans un cadre à la fois moderne et élégant. Avant 2007, un droit d'entrée était requis pour accéder aux jeux de table, mais cette réglementation a été abrogée pour favoriser l'intégration de tous les types de jeux.
Depuis le , un contrôle systématique des admissions est désormais imposé, permettant de garantir l'accès uniquement aux adultes et de prévenir la présence de mineurs ou de personnes inscrites au fichier national des interdits de jeux. Cette mesure vise à maintenir un environnement de jeu sécurisé et responsable dans les casinos.
Depuis le , il est également interdit de fumer à l'intérieur des établissements de jeux, suivant les directives de santé publique. Cela a pour effet d'améliorer l'expérience des clients, tout en favorisant un cadre sain et agréable dans les casinos.
Liste des principaux codes juridiques, lois et règles s'appliquant aux casinos |
---|
Loi du Décret du et arrêté du |
Loi du |
Loi du autorisant les machines à sous dans certains établissements, ce qui va permettre au secteur une véritable révolution. |
Loi du (dit « amendement Chaban ») permettant aux « villes ou stations classées touristiques constituant la ville principale d'une agglomération de plus de 500 000 habitants et participant pour plus de 40 %, le cas échéant avec d'autres collectivités territoriales, au fonctionnement d'un centre dramatique national, d'un orchestre national et d'un théâtre d'opéra présentant en saison une activité régulière d'au moins vingt représentations lyriques » de détenir un établissement de jeux. Cette disposition ouvrira la voie à l'implantation de nouveaux casinos dans des villes comme Bordeaux, Toulouse ou Lille, tandis que Paris reste sous le coup de la loi de 1920. |
Loi du |
Loi du autorise le jeu de la boule à Enghien-les-Bains. |
Règlement de sécurité du |
Code général des collectivités territoriales (Art. L.1411 et suiv) |
Code monétaire et financier |
Code pénal |
Code du tourisme |
Code la construction et de l'habitation |
Code de l'urbanisme |
Selon le ministère de l'intérieur, le produit brut des jeux s'est élevé à 2,65 milliards d'euros pour la saison 2004-2005[21]. Les derniers chiffres du ministère de l'intérieur s'élèvent à un produit brut des jeux de 2,25 milliards d'euros pour la saison 2015-2016[22]. En 2023, on recensait 202 casinos en France, dont 195 en France métropolitaine et 7 en Outre-mer. Le produit brut des jeux (PBJ) des casinos s'élevait à 2,25 milliards d'euros pour la saison 2015-2016. Toutefois, l'activité des casinos a connu une croissance de 11 % entre 2000 et 2007, suivie d'un ralentissement dû à la crise de 2008, aux évolutions réglementaires et à la concurrence des jeux en ligne[23]. Le secteur est très concentré : en 2011, 90 % des 194 sociétés exerçant en France étaient sous le contrôle de grands groupes, et les quatre plus grandes entreprises généraient à elles seules les trois quarts du chiffre d'affaires et du PBJ des casinos[23].
Fin 2016, la France comptait 200 casinos (193 implantés en France métropolitaine et 7 présents dans les DOM-TOM), principalement implantés le long du littoral[24] :
- Groupe Partouche : 38 casinos
- Groupe Joa : 33 casinos
- Groupe Lucien Barrière : 30 casinos
- Groupe Tranchant : 16 casinos
- Groupe Vikings : 11 casinos
- Groupe COGIT : 9 casinos
- Groupe Arevian : 9 casinos
- Circus Casino France : 7 casinos et un club de jeu à Paris
- Société Française de Casinos : 4 casinos[25]
- Autres groupes : 18 casinos
- Casinos indépendants : 32 casinos
Classement par produit brut des jeux pour l'exercice 2004-2005[26] :
- Enghien-les-Bains ; 157 millions d'euros (chiffres 2011), propriété du groupe Lucien Barrière
- La Tour-de-Salvagny - Le Lyon Vert ; 68,7 millions d'euros, propriété du groupe Partouche
- Aix-en-Provence ; 67,9 millions d'euros, propriété du groupe Partouche
- Amnéville ; 55,6 millions d'euros, exploité par le groupe Tranchant
- Nice-Ruhl ; 55 millions d'euros, propriété du groupe Lucien Barrière
- Deauville ; 54 millions d'euros, propriété du groupe Lucien Barrière
- Saint-Amand-les-Eaux ; 50,4 millions d'euros, propriété du groupe Partouche
- Cannes-Croisette ; 48,3 millions d'euros, propriété du groupe Lucien Barrière
- Forges-les-Eaux ; Grand Casino de Forges ; 46 millions d'euros, propriété du groupe Partouche
- Divonne-les-Bains ; 44,5 millions d'euros, propriété du groupe Partouche
- Aix-les-Bains-Casino Grand Cercle ; 26,2 millions d'euros, propriété du casino d'Aix-les-Bains
Pour l'exercice 2009[27] :