casino
Classement des casinos en France
1
casino
Jusqu'à €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
Ne manquez pas cette offre
2
NV Casino
Coffret de bienvenue €450 + 250 Tours Gratuits
Min Dep:
€20
Ne manquez pas cette offre
slot
Triple Juicy Drops
Triple Juicy Drops
Energy Joker
Energy Joker
Lucky Penny
Lucky Penny
Sun of Egypt 3
Sun of Egypt 3
slots
Gates of Olympus
Gates of Olympus
Big Bass Bonanza
Big Bass Bonanza
Big Money Wheel
Big Money Wheel
Sweet Bonanza
Sweet Bonanza

Cet article vous est offert

Pour lire gratuitement cet article réservé aux abonnés, connectez-vous

Se connecter

Vous n'êtes pas inscrit sur Le Monde ?
Inscrivez-vous gratuitement

Des clients jouent aux machine à sous dans le casino Joa du lac de Der, à Giffaumont-Champaubert dans la Marne, le 20 janvier 2024.
FRED KIHN POUR « LE MONDE »
  • L'époque
  • Société
Publié le 17 février 2024 à 05h15, modifié le 17 février 2024 à 16h10

Article réservé aux abonnés

ReportageLoin des clichés, les 202 établissements de jeux français sont des lieux de brassage social et générationnel. Dans la Marne, la clientèle vient pour tenter sa chance autant que pour rompre sa solitude. Parfois jusqu’au vertige.

Ils ont leur fauteuil de prédilection dans la grande salle surchauffée, le chocolat chaud servi à 16 heures, un personnel attentionné, des animations musicales rompant la monotonie et des congénères avec lesquels échanger sur leur récente opération à la hanche. Tous les jours, ils sont là. Pas à l’Ehpad. Au casino.

Grâce aux retraités, le casino marnais du lac du Der s’est transformé en jackpot. Classé 32e parmi les 202 établissements de jeu de France, il a ouvert depuis dix ans dans le village de Giffaumont-Champaubert (290 habitants), sur les rives d’un lac artificiel, entre Vitry-le-François (Marne) et Saint-Dizier (Haute-Marne), se paie le luxe de devancer ceux d’Antibes ou de Saint-Raphaël, sur la Côte d’Azur. Chiffre d’affaires brut : 22,9 millions d’euros en 2023, en progression de 12 %, grâce à 230 000 entrées annuelles.

Jusqu’en fin d’après-midi – l’heure de filer pour ne pas avoir à rouler de nuit –, les clients ont le visage d’Elisabeth et de Pierre-Paul. Les époux septuagénaires naviguent en habitués dans l’espace où se trouvent les machines à sous du bâtiment contemporain bardé de bois. « Ce n’est pas mon jour », bougonne l’ex-infirmière dans sa veste en peau retournée. Tandis qu’elle joue, lui, l’ancien DRH, discute avec tout le monde, on le prendrait presque pour le directeur. Profitant de l’ouverture sept jours sur sept, le couple, qui vit à un quart d’heure de là, « ne regarde pas à venir », comme il dit. Ni à déjeuner sur place, ce vendredi de fin janvier, comme chaque midi.

« C’est festif, ça nous passe le temps »

Il vous reste 89.59% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Lecture restreinte

Votre abonnement n’autorise pas la lecture de cet article

Pour plus d’informations, merci de contacter notre service commercial.