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Autoriser les casinos en ligne pourrait rapporter près d'un milliard d'euros à l'État, mais cet amendement introduit au projet de loi de finances 2025 est finalement retiré... momentanément.
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Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a annoncé sur les ondes de Radio J que le projet de légaliser les jeux de casino sur internet était suspendu. Ce projet, qui incluait la roulette et d'autres jeux populaires, semblait être sur le point d'ouvrir un nouveau chapitre dans le monde du jeu en France. Toutefois, l’amendement déposé par le gouvernement, il y a un peu plus d’une semaine, prévoyait d’autoriser par ordonnance ces jeux dans notre pays, qui est l’un des rares en Europe, avec Chypre, à maintenir une interdiction sévère sur ce type de jeux.
Cette légalisation tant attendue aurait permis de remplir les caisses publiques de manière substantielle, avec une nouvelle taxe qui aurait pu rapporter à l’État environ un milliard d’euros. Cependant, pour l’heure, les plans sont gelés, et l'initiative ne semble pas pouvoir avancer dans un avenir proche.
En effet, dans la semaine qui a suivi cette annonce, le secteur des casinos terrestres, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas en ligne, s'est mobilisé et a exprimé ses préoccupations. En France, il existe environ 200 casinos physiques, répartis sur l'ensemble du territoire, et un grand nombre de maires de communes où se trouvent ces établissements ont également manifesté leur désaccord. Ils soulignent que la légalisation des jeux en ligne pourrait avoir des conséquences économiques catastrophiques sur l'emploi et l'activité dans leurs régions.
Les responsables de ces casinos affirment qu'une autorisation des casinos en ligne pourrait conduire à la fermeture d'un tiers des établissements physiques en France, menaçant ainsi près de 15 000 emplois dès la première année d'application. De surcroît, la Fédération Addiction a également tiré la sonnette d'alarme, en précisant que les casinos en ligne sont souvent associés à des taux d'addiction très élevés, ce qui pose un problème de santé publique qui ne saurait être ignoré.
Lorsque le ministre a été questionné sur la possibilité de revoir ce sujet dans l'année, il a répondu de manière prudente : « on verra ». Laurent Saint-Martin a reconnu qu'il était crucial d'engager un dialogue constructif avec les acteurs du secteur et a admis qu’il y avait eu un manque de concertation dans les discussions préalables, ce qui a conduit à cette situation actuelle.
Les principales parties prenantes, y compris la Fédération des Casinos de France et l’AFJEL (Association Française des Jeux en Ligne), ont désormais décidé de prendre les devants. Elles lancent un appel à réfléchir ensemble à des solutions qui pourraient permettre un développement équilibré de l'industrie du jeu tout en protégeant les intérêts des casinos existants. La suite du dossier est donc encore incertaine, car bien que le projet soit gelé pour l'instant, ses enjeux fiscaux sont tels qu'il pourrait rapidement revenir sur le devant de la scène politique.